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A O R T E.

16 décembre 2009

Pensées en bloc. Bloquée.

"Tu sais j'ai beaucoup pensé à toi hier soir." Mais tu te forces ou quoi?

Je suis fatiguée, je tombe et me brise les jambes. Mais j'ai une dissert à faire pour vendredi et ce n'est qu'un détail. Noël approche, la nouvelle année aussi.

Tu ne peux pas détruire ce que tu n'as pas crée.

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15 décembre 2009

Don't let me go.

Et le soleil transperce le froid. J'ai l'impression de disparaître lentement le long du mépris que j'entretiens avec moi-même. C'est ma perte qui me tue. L'arrêt de l'âme. Le sexe, puis la peine. Ce sont les danses des monstres qui me hantent. La vie n'est qu'un fil doré. Je vivais du secret, je mourrais en secret, je pleurais en secret, et je tâchais mon corps, je glissais long de mes veines et je jouais, je jouais à faire couler le plus de sang sur mes bras, sur mes genoux, sur le sol froid. Je dessinais la mort et je riais de la vie. Je brûlais les souvenirs et j'en reniflais la fumée. Y'a t-il quelque chose que tu veux encore me dire? Des nombres brûlent mes yeux. Pupilles dilatées, des visions pareils à des anges déchus. C'est un secret. Les notes sur les ventricules. Don't let me go. Should I stay. Should I go. I don't know. Don't let me go. Et le rouge. Et le blanc. Et le noir qui dansent et blêmissent mon âme. Nul-part. Un desert qui s'avachit, un rêve évanouis, des yeux éblouis pour finalement s'effondrer sur la mort d'une vie.

Je pensais fort à toi avant d'aller me coucher, aussi.

1 décembre 2009

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J'ai choisi l'éternité, pareil à des anges déchus. Le monde se dissipe et rit dans le feu. Est-ce toujours comme ça? Le premier baiser, la chair et enfin le sang. Les premières couleurs. Le premier amour. Nous sommes déformés sous une lumière rouge, un sourire diabolique. Un mec à la fenêtre me regarde depuis une heure et tout tombe en ruine. Brisé en moi. Ca se détruit. Les murs et le plafond dansent en rythme et une lame dans mes mains monte doucement le long de mes veines. 
 
Dansant dans ma poche, les vers mangent ma peau. Il rayonne, il grandit avec ses bras tenant mes hanches. Son être entre mes cuisses. Et le matin je pleure.
 
Laisse moi mourir. Tu ne te souviendras pas de ma voix. Je me suis enfuie et j'ai vieilli. Tu ne souris jamais, je hurle, tu n'es rien. Je n'ai plus besoin de toi.
 
Ça se fane et file. Le feu danse autour de moi. Et nous rions. Nous jouons avec la vie.

26 novembre 2009

Je sens que je vais encore pleurer en repensant à

Je sens que je vais encore pleurer en repensant à cette histoire. Mais il me faut bien la raconter : il y a des gens à qui mon exemple pourra peut être rendre service. Ainsi au moins aurais-je l’illusion d’avoir détruit la plus belle histoire d’amour de ma vie pour quelque chose.
 
Tout a commencé par une blague. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je lui ai demandé ce qu’elle serait prête à faire pour me prouver son amour. Elle m’a répondu qu’elle ferait n’importe quoi. Alors j’ai souri et elle aussi. Les inconscients. Evidemment, c’est là que ça a basculé. Avant, on faisait l’amour sans arrêt, sans penser à autre chose. Comme preuve d’amour, ça nous suffisait. C’était comme de boire un verre d’eau – sauf que ça avait plus de goût et qu’on avait tout le temps soif. Il suffisait qu’elle me regarde et je sentais mon sexe vivre. Elle entrouvrait ses lèvres ; j’y posais les miennes ; sa langue léchait mes gencives ; elle avait un goût de fraise Tagada ; j’écartais mes doigts dans ses cheveux parfumés ; elle passait sa main sous ma chemise pour caresser ma peau ; nous respirions plus vite ; je dégrafais sous soutien-gorge de dentelle noire pour dégager ses tétons ; ils avaient un goût de bonbon Kréma ; son corps était une confiserie ; un self-service ; un fast-food où j’aimais prendre mon temps, flâner, hésiter entre sa culotte trempée et des seins en nombre pair ; quand on roule une pelle, ça finit toujours par déraper ; il y a des allées et venues ; en éjaculant, je criais son prénom ; et elle, le mien. On était juste un couple amoureux. Là où ça a dérapé, c’est quand on a décidé que l’amour avait besoin de preuves. Comme si le faire ne suffisait pas. Au début, ce n’était pas grand-chose. Elle me demandait de me retenir de respirer pendant une minute. Si j’y parvenais ça voulait dire que je l’aimais. C’était facile. Après, elle me laissait tranquille pendant quelques jours. Mais c’était moi qui revenait à la charge. « si tu m’aimes, laisse ton doigt sur la flamme de la bougie jusqu’à ce que je te dise de l’enlever. » Elle m’aimait, c’était sûr. On a bien rigolé en soignant la cloque de son index. Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’on avait aussi mis le doigt dans un engrenage infernal. C’est devenu chacun son tour. L’escalade n’a pas tardé. Pour lui prouver mon amour, j’ai du successivement : - lêcher la cuvette des chiottes ; - Boire son pipi ;- Lire en entier le roman de Claire Chazal ; - Montrer mes couilles dans un déjeuner d’affaires ; - Recevoir deux gifles d’elle devant le café Marly sans protester ;- Rester enfermé debout dans le placard à balais pendant 10 heures - M’habiller en fille le soir où elle recevait des amies à dîner, et servir à table.De mon côté, pour vérifier qu’elle m’aimait, je l’ai forcée à :- Manger une crotte de chien dans la rue ;- Porter un godemiché dans le cul pendant trois jours sans pouvoir faire caca ;- voir jusqu’au bout le dernier film de Lelouch ;- Se faire percer le clitoris sans anesthésie ;- Aller à une soirée avec moi et me regarder draguer toutes ces copines sans réagir ;- Rester attachée à un feu rouge pendant une journée entière, uniquement vêtue de lingerie - Se déguiser en chienne le soir de son anniversaire et accueillir les invités en aboyant ;-S ortir tenue en laisse par Régine.C’était sûr : la guerre était un peu déclarée. Mais ce n’étaient que les hors-d’œuvre. Car ensuite, il fut décidé d’un commun accord que nous devions faire participer d’autres personnes à nos preuves d’amour.U soir, je l’ai emmenée chez des amis sadiques. Elle avaient les yeux bandés et les mains attachées par des menottes. Avant de sonner à la porte, je lui ai rappelé les règles du jeu :« Si tu demandes qu’on arrête, cela voudra dire que tu ne m’aimes pas. »Mais elle savait ça par cœur. Mes trois copains commencèrent par découper ses vêtements avec des ciseaux. L’un lui tenait les bras dans le dos, et les deux autres déchiraient sa robe, son soutien-gorge et ses bas. Elle frémissait d’inquiétude en sentant le contact du métal froid sur son épiderme. Quand elle fut nue, ils la caressèrent partout : seins, ventre, fesses, sexe, cuisses, puis la pénétrèrent tous les trois, avec les doigts puis le sexe, séparément d’abord, puis ensemble (un dans la bouche, un dans le vagin et un dans l’anus : tout ceci très bien organisé). Lorsqu’ils eurent joui avec un bel ensemble, on passa aux choses sérieuses. Ses bras furent attachés au-dessus de sa tête à un anneau fiché dans le mur. On lui retira le bandeau pour qu’elle puisse voir l fouet, le cravache, et les martinets, puis ses pieds furent fixés au mur par des cordes et ses yeux bandés à nouveau. Nous la flagellâmes tous les quatre pendant vingt minutes. A la fin de l’exercice, il était difficile de départager qui était le plus fatigué, de la victime époumonée en supplications et cris de douleur, ou des bourreaux épuisés à force de la battre à tour de bras. Mais elle avait tenu, donc elle m’aimait. Pour fêter ça, nous la marquâmes au fer rouge sur la fesse droite. Et puis mon tour est arrivé. Puisque je l’aimais, il fallait que j’accepte de tout subir sans broncher. Donnant, donnant. Elle m’emmena dîner chez son « ex » à elle – c’est-à-dire un type que je détestais. A la fin du repas, elle lui adressa la parole : « Mon amour, je ne t’ai pas oublié. » En me désignant de la tête, elle poursuivit : « Ce ringard ne pourra jamais remplacer ce que nous avons vécu. D’ailleurs, il est tellement nul qu’il va nous regarder faire l’amour sans bouger. » Je restai assis à ma place pendant qu’elle s’installait à califourchon sur mon prédécesseur et pire ennemi. Elle l’embrasse à pleine bouche en caressant son sexe. Il me regardait, interloqué. Mais comme je ne réagissais pas, il finit par se laisser faire, et bientôt elle s’empala sur sa bite. Jamais je n’avais autant souffert de toute mon existence. J’avais envie de mourir sur place. Mais je ne cessais de me dire que cette souffrance était ma preuve d’amour. Quand ils eurent un orgasme simultané, elle se tourna vers moi, crevée, transpirante, et me demanda de m’en aller car ils avaient envie de recommencer seuls. Là, j’éclatais en sanglots de rage et de désespoir. Je la suppliai : Je prefere que tu me coupes le doigt plutot que de m'en aller . Elle me prit au mot. Ce fut mon rival qui amputa le première phalange de mon auriculaire gauche. C’était atroce, mais moins terrible que de les laisser seuls. Et puis : ne plus pourvoir se gratter l’oreille avec la main gauche est un moindre sacrifice que d’être cocufié par un connard. A partir de là, notre amour exigea de plus en plus de preuves. Je l’ai obligé à faire l’amour avec un ami séropositif sans préservatif (lors d’une nuit fauve). Elle m’a prié de sucer son père. Je l’ai prostitué avenue Foch : embarquée par les flics, elle s’est fait violer collectivement par la maréchaussée et quelques SDF sans que je lève le petit doigt, puiqu’elle me l’avait coupé. Elle m’a enfoncé un crusifix dans l’anus pendant la messe d’enterrement de ma sœur, dont j’avais dû sauter le cadavre auparavant. J’ai baisé toutes ces meilleures amies devant elle. Elle m’a forcé à être témoin à son mariage avec le fils d’un riche agent de change. Je l’ai enfermé nue dans une cave infestée de rats et de mygales. Sans oublier le pire de tout : elle poussa même le vice jusqu’à me contraindre à dîner en tête à tête avec Romane Bohringer. Pendant un an, nous avons tout fait. TOUT. Au point que nous étions presque à court d’idées. Et puis, un jour, quand est venu mon tour de la tester, j’ai enfin fini par trouver LA preuve d’amour ultime. Celle qui voudrait dire qu’elle m’aimerait à jamais. Non, je ne l’ai pas tuée. C’eût était trop facile. Je voulais qu’elle souffre toute son existence, pour me certifier son amour absolu à chaque seconde et jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’est pourquoi je l’ai quittée. Et c’est pourquoi elle ne m’a jamais revu. Chaque jour qui passe, nous souffrons davantage l’un pour l’autre. Cela fait de longues années que nous pleurons. Mais elle sait comme moi qu’il ne peut pas en être autrement. Notre plus belle preuve d’amour, c’est de ne plus jamais nous revoir. 

Nouvelle sous Ecstasy
 de Frédéric Beigbeder

3 novembre 2009

Je suis moche, je suis jalouse, je suis une vraie

Je suis moche, je suis jalouse, je suis une vraie conne. Et je me hais.

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3 novembre 2009

Fountain.

Bon ce qui doit être dit va être dit. Je suis définitivement une psychopathe. Une dingue. Une folle. Une personne atteinte mentalement je sais pas. Je suis une folle à lier. Je suis cinglée. Je suis carrément timbrée. Voilà je suis complètement ravagée, barjot, ,détraquée, maboul,siphonnée, déséquilibrée...

Et j'ai envie de mourir.

3 novembre 2009

Black Widow.

J'ai envie de me fumer une cigarette en or.  J'ai peur d'influencer à briller des poumons. Apparemment je commence toujours tout tôt. Je m'en fous du passé. Je ne pleure plus sur le passé. Je ne pleure plus sur les passions. Je ne pleure plus sur le visage de l'ange. J'ai décidé d'arrêté de me tailler les veines. J'ai décidé d'arrêter d'écrire ces putains de lettres sur mon corps. J'ai décidé de foutre un gros chassé dans mon coeur et de tenter de vivre. J'ai passé une semaine entière chez moi à craindre le recommencement. Maintenant j'écoute du folk et je me ronge les ongles, mauvaise habitude depuis mes 6 ans. 

Il y a beaucoup de nuages aujourd'hui, le ciel est gris. Et la ville est tellement triste. Je me suis engueulée avec A. et il me manque un peu. Mais c'est sûrement mieux comme ça, pour lui, pour moi. Je fais la morte. Je ne réponds pas aux sms qu'on m'envoie. Je n'en envoies pas non-plus. Il y a un peu de vent. Dans mes cheveux, dans mes vêtements. Ça fait voler mon t-shirt et mes cheveux heurtent ma cigarette. C'est pas comme-ci j'avais peur de les brûler. Je suis une warrior et je m'en fous de tout. J'entends "I can't take my eyes off of you". "Did I say that I loathe you? Did I say that I want to leave it all behind?". Je veux brûler Pandy. Brûler cette Pandy qui n'est plus moi. 

Il faut que je fasse des photos, je manque de vrai. Je manque d'authenticité. 

3 novembre 2009

Fleur

3 novembre 2009

L'étude amoureuse.

Il n'y avait pas de jour, il n'y avait pas de nuit, à l'époque ou mon monde ne tournait plus vraiment rond.

Cheveux bruns, rire désespéré. Il reste sur le siège. Regard dans le vide. Regard pauvre de quelconque rêve. Maintenant, il y a seulement du vide... venimeux, insipide. Folie pure d'un passé brulé. Le papillon rose a dégringolé, le papillon rose a décidé d'aller dans les bûches en feu. Le papillon s'est brulé les ailes. La liberté se cachait juste derrière cette porte. Il aurait pu décider de se lever et de l'ouvrir. Mais il reste, assis sur son siège. Il n'y aurait qu'un seul pas à faire, un seul. Un peu de volonté et sa tristesse s'en irait. Mais il reste. Assis et malheureux. Silencieux, comme son passé lui a ordonné. Son passé empoisonné. Son passé qu'il vante à raconter. Il défie son rôle de mystérieux jeune homme. Malheureux connard. Son âme est morte depuis bien longtemps... Mais il aime chagriner. C'est son rôle. Il refoule, il refoule, il n'admet pas. Il n'accepte pas. C'est l'intérieur qui le pourrit à l'extérieur. D'une tristesse à l'autre. Menteur. Tricheur. Bâtard. 

 Auto-mutilation de l'âme. Je retourne sur les vieux chemins, sur les vieilles photos. Les vieilles chansons. Les vieux dessins. C'est pas facile de brûler un an de sa vie dans une cheminée qui nous a un jour fait rêvé. On a pas vraiment le choix au final. Je fume des Marlboros en Or, elles brillent dans mes poumons... J'ai froid la nuit, j'ai froid le jour. La pluie tombe sur les toits. Et bientôt la vie reprendra sa vie. Couché 1h, levé 6h, et puis stress, stress, stress. Train, cours, retards. No time. Just run. Je pense à ce bouquin. Et je pense à ces mots. Je pense à ce visage, et à sa chaleur. Je pense aux regards donnés à la volé. En attendant je suis une douce oubliée qui fait la loque et qui joue à wow toute la journée...  Ah Dyn. tu es terrible.

2 novembre 2009

J'entendais encore sa voix à travers Corey.

J'entendais encore sa voix à travers Corey. 

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